Notre Histoire commence, en 1906. George Durand défend la candidature sarthoise pour l'organisation du Grand Prix de l'Automobile-club de France (ACF). Dans la même année c'est la naissance de l'ACO (Automobile Club de l'Ouest).

En 1920, Georges Durand et l'A.C.O organisent la première course automobile en circuit de l'après-guerre, la Coupe internationale des Voiturettes, sur un tracé qui préfigure le circuit permanent de la Sarthe (actuel circuit des 24 Heures).

La légende des 24 Heures du Mans est en marche...

En 1922, Georges Durand, annonce la création d'un nouveau type de compétition en Sarthe, une épreuve d'endurance de 24 heures. En effet suite à une simple conversation entre trois hommes, dans les allées très chics du salon de l'Auto, sous le dôme imposant du Grand Palais, George Durand (secrétaire général de l'Automobile Club de l'Ouest), Charles Faroux (rédacteur du journal L'Auto) et Émile Coquille (administrateur de la société de roues Rudge-Whitworth) tombent d'accord pour lancer un « Grand Prix d'Endurance de 24 heures ».

L'idée d'une grande compétition automobile au Mans voit le jour. Une épreuve longue de 24 heures, réservée aux voitures de tourisme, pour éprouver leur solidité et leur fiabilité.

Dans la même année, en quelques mois, le projet des « 24 heures », est affiné, le règlement déposé, la date fixée tandis que le circuit retenu, sera celui qui a déjà accueilli le grand prix de l'ACF en 1921. C’est ce circuit qui fut proposé dès la création du Grand Prix d'Endurance de 24h ( plus tard appelé 24 Heures du Mans).

Le Grand Prix d'Endurance est organisé les 26 et 27 mai 1923, dans des conditions dantesques, qui attire 17 constructeurs (dont 15 Français) pour un total de 33 engagés.

Cette première édition voit la victoire d'une Chenard & Walcker, avec comme pilotes André Lagache et René Léonard. 

Si sur le plan technique, le succès est total avec 30 voitures classées, la pluie battante a fait fuir un public qui était déjà plus que clairsemé.

Il faudra attendre 1926 pour que l'épreuve prenne une véritable dimension populaire.

Geoffrey .B